Tout près de la petite étoile Trappist-1 se serrent sept planètes, dont trois dans la zone habitable. Si la vie est apparue sur l’une d’elles, elle aurait pu migrer sur les autres. C’est l’hypothèse de deux chercheurs de Harvard.
Relativement proche de nous, 40 années-lumière seulement, la petite étoile Trappist-1 et le cortège de sept planètes très vraisemblablement rocheuses dont les découvertes ont été annoncées en février dernier, régalent autant les chasseurs d’exoplanètes et les exobiologistes que le grand public. Notamment parce que trois d’entre elles, plus ou moins de la même taille que la Terre, sont situées dans la région tempérée de la naine rouge ultrafroide (cette étoile est à peine plus grande que Jupiter).
Dans cette zone habitable, l’eau pourrait être à l’état liquide sur une planète si son atmosphère le permet. Dans ces conditions, il n’est pas interdit de penser que de la vie a pu s’y développer.
« [Ces mondes] sont potentiellement un excellent laboratoire pour tester nos idées sur l’habitabilité réelle des exoplanètes de tailles terrestres et en particulier quand elles sont autour des naines rouges », expliquait récemment l’astrophysicien et exobiologiste Frank Selsis à Futura-Sciences.
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