Cachées dans des collines du centre de l’Iran, des gravures et peintures rupestres datant de milliers d’années pourraient compter parmi les plus vieilles au monde: un archéologue iranien mise sur la récente ouverture de son pays à l’Ouest pour percer leur mystère.
Mohammad Nasserifard escalade tant bien que mal l’une des collines d’un magnifique paysage désertique de la région de Khomein (centre). Arrivé au sommet, il pointe avec sa canne les longues cornes recourbées d’un bouquetin gravé sur un rocher il y a 4.000 ans.
Accompagné de journalistes de l’AFP, il poursuit sa marche dans les collines et les chemins escarpés, dévoilant des douzaines d’autres peintures et gravures rupestres de chasseurs, animaux, danses tribales, divinités. Elles datent de plusieurs milliers d’années selon lui, mais certaines pourraient être encore plus anciennes.
En 2008, un couple de passionnés d’archéologie des Pays-Bas est venu dans la région avec le Dr Nasserifard et a estimé que certaines gravures avaient 40.000 ans, les plaçant parmi les plus anciennes de la planète. Mais les dater avec précision est impossible pour les seuls archéologues iraniens.
« Les sanctions nous ont privé de la technologie » nécessaire, affirme M. Nasserifard. « Nous espérons que maintenant que la situation s’améliore, nous pourrons bientôt avoir cette technologie en Iran afin d’obtenir davantage d’informations scientifiques fiables sur ces gravures ».
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