Le gouvernement chinois vient d’annoncer ses orientations spatiales pour les cinq ans à venir. Au menu, Mars… et la face cachée de la Lune. Mais pour quoi faire ?
Le bilan spatial 2016 de la Chine est plus que globalement positif. Depuis plusieurs années, le pays s’affirme comme une grande puissance, et compte bien poursuivre dans cette direction. C’est en tout cas ce que l’on peut retenir de la communication faite mardi 27 décembre par le Conseil des affaires de l’Etat, l’organisme qui chapeaute l’ensemble de l’administration chinoise.
On sait déjà que la Chine a des ambitions en orbite terrestre : le lancement du laboratoire spatial Tiangong 2 en septembre, occupé par deux astronautes en octobre, préfigure une future station spatiale permanente qui devrait être en service à peu près au même moment que l’ISS doit terminer sa mission (2024).