Jusque vers la fin des années 1950, il semblait raisonnable qu’il existe une forme de vie sur la planète Vénus. Pourquoi ? Parce que sa surface, invisible, est continuellement cachées par des nuages que les astronomes de l’époque interprétaient comme un signe probable d’un climat humide et chaud, avec des océans et des marécages. Mais en 1958, des radioastronomes captent des signaux provenant de l’atmosphère de Vénus suggérant une température de l’ordre de 600 kelvins, proche du point de fusion du plomb.
Tous les chercheurs n’ont pas été surpris cependant.
À partir de certaines observations laissant penser que l’atmosphère vénusienne était majoritairement composée de gaz carbonique, l’astronome Rupert Wildt (à qui l’on doit la détermination de la composition de l’atmosphère de Jupiter dans les années 1930 et les modèles de l’intérieur des géantes gazeuses après-guerre) avait conclut dès 1940 qu’il devait exister un fort effet de serre. Selon lui, la température de Vénus devait atteindre le point d’ébullition de l’eau.
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