Les chercheurs de la mission New Horizons estiment que la calotte glaciaire de Pluton n’a eu de cesse de se déplacer au cours des dernières centaines d’années.
Rappelons au passage que la surface de cette planète naine, même si certains astronomes refusent de la considérer comme telle, est couverte de couches successives d’azote gelé qui, comme les scientifiques l’affirment, seraient susceptibles de se déplacer au fil du temps.
Un tel déplacement, poursuivent-ils, n’est possible qu’à condition que l’épaisseur d’un bloc de glace varie entre 400 et 1.000 mètres. Une région de Pluton présente à cet égard un exemple évocateur: il s’agit de la plaine Sputnik, notamment de sa partie orientale qui se situe près de la région montagneuse de Tombo d’où plusieurs blocs de glace auraient glissé vers le bas il y a des centaines d’années.
Pour étayer leur hypothèse, les astrophysiciens ont mis au point un modèle visant à visualiser le déplacement de la calotte glaciaire sur la surface de Pluton, composée à son tour de méthane gelé. La recherche a été réalisée grâce à plusieurs données recueillies par la sonde New Horizons.