Le secret de l’Ankh

Le secret de l’Ankh

Lorsque l’on recense les différents objets tenus à la main par les Dieux des différentes traditions : égyptienne, sumérienne, perse, celte, maya, toltèque, l’hypothèse d’une origine unique de ces civilisations dont les membres, dispersés de par le monde suite à un cataclysme, ont fait évoluer ces objets au long des siècles, suivant leurs propres conceptions, tout en en gardant le principe initial, s’impose peu à peu comme une évidence. Mais de cette recherche, découle une autre question terriblement irritante : pourquoi encombrer systématiquement une main avec cet objet, Ankh, anneau, Torques, Mandorle, alors qu’il suffirait de le porter en sautoir autour du cou, en bandoulière à l’épaule, ou accroché à la ceinture ?

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Premiers constats

Cette interrogation, je l’ai retournée longtemps dans tous les sens, inventant des solutions peut-être valables, mais que je ne pouvais étayer. C’est pourquoi, dans un premier temps ma démarche a consisté à démontrer l’universalité de la croix ansée et de ses cousins à travers les civilisations les plus importantes. Puis, d’autres recherches et découvertes passionnantes, l’orthogéométrie principalement, ont pris le relais, oblitérant l’Ankh. Mais avec le décryptage de la technologie mariale, et la relation existant entre les quatre déesses : Ishtar, Isis, Minerve-Athéna, et Marie, qui ne sont en réalité qu’une seule et même entité à travers le temps, cette question lancinante s’est de nouveau imposée à moi.

Au cours de mes recherches, j’ai aussi relevé le fait que les Dieux préféraient séjourner aux sommets des montagnes (Sinaï, Ararat-Mérou, Olympe, etc…). Plutôt qu’une volonté d’isolement, j’ai vu derrière ce comportement systématique un impératif de santé, voire de survie. J’en ai donc déduit que pour descendre dans les plaines et se mêler aux hommes, à une altitude bien trop basse pour eux, les Dieux avaient besoin d’une protection. Ainsi, l’Ankh et plus encore ses cousins des autres civilisations, anneaux ou torques, outre son rôle de diode pour les communications radio, rôle révélé par Guy Gruais et Guy-Claude Mouny, répond parfaitement bien à ce type d’exigence. En effet, si les Dieux sont représentés constamment dans cette configuration, sur les sculptures, les bas-reliefs, et les fresques, ce n’est ni gratuit ni le fruit du hasard. Cela révèle au contraire une situation permanente. Ainsi le fait que l’Ankh ou ses cousins soient constamment tenus à la main indique une fonction primordiale pour les Dieux. Il était impératif qu’il en soit ainsi. Selon moi, cet impératif recouvrait deux fonctions essentielles liées à la sécurité même du porteur : équipement de survie et armement. Nous allons développer ces deux hypothèses de travail, en commençant par la fonction qui me paraît secondaire ; mais pour les Dieux, elle faisait partie de la survie : l’armement.


Première hypothèse de travail : l’armement

En étudiant les diverses mythologies : celto-irlandaise, grecque, sumérienne, égyptienne, indoue, maya, ce qui frappe le plus, c’est la conduite incroyablement béotienne, vulgaire pour ne pas dire plus, dépravée sur le plan mental, avec une sexualité débridée, confinant à l’animalité, dont font preuve les Dieux. On a du mal à croire que ces barbares aient pu inventer des appareils plus sophistiqués que ceux que nous possédons.

Quand Dagda le celte appelle sa harpe à distance, celle-ci, sur son passage, tue neuf hommes ne s’étant pas écartés assez vite. Drôle de harpe d’ailleurs qui peut faire rire, pleurer, ou endormir. Yahvé se met facilement en colère, et menace inconsidérément de tuer tous les Hébreux ; c’est Moïse, simple mortel, qui le ramène à la raison. Passons sur les frasques de Zeus, trompant allègrement son épouse Héra, en usant de tous les subterfuges que sa toute-puissance met à sa disposition. Et que dire d’Arjuna, le fils du Dieu Indra, l’un des cinq Pandavas du Mahabharata ? Il veut faire une démonstration gratuite et inconsciente de son arc Gandiva, capable de détruire la planète. Là encore, il faut l’intervention des sages, pour l’empêcher de causer un désastre.

Lors de la bataille de Mag-Tured, le Dieu Lug n’hésite pas à tuer son propre grand-père, appartenant au camp adverse. Il est vrai que ce papy ravageur s’apprêtait à trucider quelques milliers d’hommes, à l’aide d’un rayon jailli de son œil central. Entendez par là un appareillage installé dans l’imposant casque qui le coiffait. Dois-je rappeler les combats acharnés entre l’oncle et le neveu pour la conquête du pouvoir dans le panthéon égyptien ? Seth, assassin de son frère Osiris, allant jusqu’au bout de son infamie, en essayant d’abattre Horus. On ne peut vraiment pas dire qu’il s’agissait de Dieux tout amour. Bref, c’était du beau monde, les femmes n’ayant rien à envier aux hommes ; dignes de confiance, à condition de ne pas leur tourner le dos, et d’être vigilant en permanence. Ainsi, les déesses, Isis mise à part, et encore n’est-ce pas certain, peuvent se transformer en guerrières. C’est flagrant pour Ishtar, qui fut déesse de la guerre, tout en étant le symbole de l’amour charnel. Ce l’est encore plus pour Minerve-Athéna, restée vierge, contrairement à son ascendante. Personnage aux multiples dons, puisque c’est elle qui tissa la voile du vaisseau des argonautes. Quant à Marie, malgré son côté maternel, on ne compte plus ses interventions furieuses et musclées : aux Indes, au Pérou, à l’île de Rhodes en 1480, où elle apparut sur les remparts avec lance et bouclier (vous pensez à qui ?), mettant en fuite les assiégeants turcs. Elle intervint également en faveur des troupes françaises lors de la guerre de 1914. Or qui dit guerrière, dit protection, car si on attaque, il faut aussi défendre.

Si on en croit Zécharia Sitchin, les Dieux sumériens étaient toujours en train de comploter, et de faire la guerre. Ils nouaient des alliances qu’ils n’hésitaient pas à dénoncer, s’ils y trouvaient leur compte. Ces quelques travers peuvent expliquer le fait que d’être armé était aussi naturel pour eux, que pour les cow-boys du far-west. Sauf que dans ces temps anciens, il valait mieux avoir l’arme toujours à la main. Une des fonctions de l’Ankh pouvait donc être justement cette arme d’attaque et de défense.


Seconde hypothèse de travail : équipement de survie

Plus sérieux et plus probant, car la notion d’armement venait certainement en second, la seconde hypothèse de travail : la protection des fonctions vitales.

Il est patent que ces Dieux qui se sont partagés la planète venaient d’un même monde, dont les conditions génériques différaient quelque peu de celles de la Terre ; atmosphère moins dense, oxygène raréfié, température plus fraîche, et peut-être gravitation moins intense. Ces différences leur ont fait choisir des endroits élevés pour atterrir et séjourner sur Terre. Et lorsqu’ils devaient descendre auprès de leurs ouailles, un équipement de type combinaison spatiale comme ceux de nos astronautes devenait indispensable pour assurer leur survie sur une période de temps relativement longue.

Cet équipement était encombrant, peu pratique, et ne devait pas refléter la majesté divine de ces entités étrangères vis-à-vis du peuple. C’est pourquoi, afin de supprimer ces inconvénients, tout fut miniaturisé sous forme de croix ansée. Ce matériel miracle méritait bien son nom égyptien de croix de vie. Les formes différentes pourraient s’expliquer par le choix technologique de chaque civilisation, les variantes étant fonction des modifications de l’appareillage interne. à titre de comparaison, les armes mise au point lors de la Seconde Guerre Mondiale, par l’Allemagne nazie d’une part, et par les alliés d’autre part, même si elles avaient des fonctions et un pouvoir de destruction similaire, présentaient des différences de forme notoires. La comparaison entre la grenade allemande et la grenade américaine en est une parfaite illustration.

C’est ainsi que certains Dieux sumériens, tel le Dieu Soleil Shamash auraient opté pour un anneau. Cette forme fut également adoptée par le Dieu perse Ahura-Mazda.

En revanche, le Dieu maya tient à la main un objet qui n’est pas tout à fait un anneau. Il est presque triangulaire et sa base est plus renflée.

Certains Dieux sumériens semblent préférer une forme intermédiaire entre l’Ankh tronquée et l’anneau. C’est ainsi que Ishtar, arbore dans chaque main une sorte de chen égyptien, mais dont les branches sont plus longues.

Il en est de même pour le Dieu Outou sur son trône.

Nous pouvons imaginer des modèles différents, ayant présenté différentes formes en fonctions des technologies, des modes et des époques. En outre, certains Dieux ont certainement voulu se démarquer des autres et afficher leur position dans la hiérarchie, en choisissant tel ou tel modèle, un peu comme certains aujourd’hui affichent leur position sociale à travers l’acquisition du dernier téléphone portable à la mode.

Quant au Dieu celte Cernunnos, aux cornes bien développées, il a opté pour un torque, c’est-à-dire un anneau non fermé. Mais contrairement à l’Humanité actuelle, pour laquelle cet objet est devenu un banal bracelet porté au poignet, le Dieu celte porte fermement le torque dans sa main, ses doigts fermés le montrant bien en évidence. Notons au passage que son autre main serre un serpent, symbole à la fois de la Connaissance et de l’énergie ; à rapprocher de l‘uræus, le cobra royal égyptien. Dans les deux cas l’énergie est maîtrisée.

Ci-dessous, colosses mesurant 4 mètres 50 de haut, les quatre géants toltèques qui se dressent sur la plate-forme de Tula, à 80 kilomètres de Mexico, tiennent un objet en trois parties semblables à celles de l’Ankh, mais plus volumineuses. La verticale commence par un ovale, pour se terminer en une courte tige. Observons une fois de plus les proportions de l’objet, semblables aux dimensions d’une croix ansée. Le fait de trouver de part et d’autre d’un océan, une similitude aussi frappante dans le port d’un ustensile aux caractéristiques très proches, démontre qu’il ne s’agissait pas d’un simple caprice ou d’une coquetterie de la part des Dieux de différentes Traditions, mais bien d’un instrument indispensable. On ne peut accuser les sculpteurs et artistes-peintres des pays concernés, de s’être donné le mot pour immortaliser une attitude commune. Surtout quand l’un de ces pays se trouve sur le continent américain, et qui plus est, chez deux peuples différents.

La croix ansée, l’objet proche du chen, les anneaux, le torque, sont donc bien des objets dont les Dieux ne pouvaient se passer. Au yeux des hommes, cette mystérieuse omniprésence allait d’ailleurs les élever au rang d’objets sacrés.


Un contact permanent

Cet appareillage miniaturisé, sophistiqué et performant, générant une véritable protection invisible et immatérielle permettait ainsi à son porteur de retrouver les conditions de vie de son monde d’origine (atmosphère, température, gravité, champ de force protecteur…), tout en lui assurant de tenir son rôle divin auprès des autochtones, peut-être même en lui permettant de se présenter à volonté sous diverses apparences. Les deux hypothèses, arme et protection physiologique contre l’environnement terrestre ayant été avancées, allons plus avant. Pourquoi ? En effet pourquoi tenir cet objet à la main ? Il y a peut-être une ou plusieurs raisons qu’il ne m’appartient pas de découvrir, car se situant au-delà de mes connaissances, et même de celles de notre niveau scientifique actuel. Cependant, il me vient une explication logique qui répond à ce choix de bloquer en permanence une main qui pourrait être libre en toute autre circonstance : l’énergie biologique personnelle du porteur.

Les hommes, humbles adorateurs, ne se doutaient évidemment pas que pour être efficace, cette croix de vie devait impérativement être en contact incessant avec la main de son porteur, soit par la lecture des empreintes digitales, soit activée par l’énergie biologique directe, soit par analyse de l’ADN, ou par la réception des ondes cérébrales. Chaque instrument était ainsi en osmose avec son propriétaire, ce que n’aurait pas autorisé le port à la ceinture ou autour du cou. En outre, l’outil devenait encore plus impressionnant, lorsqu’il se transformait en une arme aux effets redoutables et spectaculaires. On peut croire que les Dieux ne se privèrent pas d’en faire la démonstration.

L’harmonie parfaite existant entre les Dieux et l’Ankh ou ses cousins, permet de répondre à l’interrogation de la non utilisation de cet objet par le pharaon. Il n’était pas accordé sur la physiologie ou les ondes cérébrales d’un simple terrien. Et lorsque le souverain est représenté sur des fresques, tenant ce fabuleux instrument, c’est que l’artiste a voulu élever le roi au rang d’un Dieu ou que le souverain s’est affublé lui-même d’une vulgaire imitation pour marquer son ascendance divine et renforcer ainsi son autorité aux yeux de ses sujets.

Le champ de force généré, enveloppant le porteur, était peut-être faiblement lumineux. Je ne peux éviter de penser que cette enveloppe attirait immanquablement l’attention sur la mandorle de la Sainte Vierge. Lors de ses apparitions, celle-ci dégage une clarté qui est parfois insoutenable. Mais chose curieuse, elle s’atténue pour ne point gêner le ou la voyante.

Au cours des milliers d’années qui se sont succédées depuis l’utilisation de l’Ankh et de ses cousins, il n’est d’ailleurs pas impossible que les Dieux aient réussi à supprimer les inconvénients initiaux, en témoigne les apparitions de la Sainte Vierge qui gardait les mains libres.


L’Ankh et l’antigravité ?

Une autre propriété de l’Ankh, et bien entendu aussi de ses cousins, semble être passée inaperçue des chercheurs. Il s’agit de la possibilité de vaincre la pesanteur. Trois représentations font irrésistiblement penser à cette fonction.

La première est celle d’Ishtar, dont la stèle est au musée de Berlin. La déesse habillée d’un vêtement collant, avec des ailes dans le dos, est dressée sur deux lionnes et tient un simili-chen bien en évidence dans chaque main. Ses pieds sont comme des serres d’oiseau, comme pour indiquer que l’ensemble de son équipement est prévu pour le vol, les lionnes figurant la puissance énergétique des deux instruments.

La seconde représentation se trouve dans une tombe égyptienne, dont les fresques sont passablement abîmées. On peut voir une déesse, probablement Isis, également ailée, tenir deux croix par la tige, et non par l’anse.

Enfin, la troisième représentation est une scène peinte sur un coffre. Elle représente Osiris assis devant ce que nos amis Gruais-Mouny ont interprété comme étant une sorte de télévision. Isis est debout derrière son époux. Toujours ailée, elle ne lâche pas ses croix ansées, encore tenues par la tige. Se pourrait-il que ces représentations de femmes ailées, soient une indication que deux instruments travaillant ensemble, un dans chaque main, permettaient de s’affranchir de la pesanteur et de voler tel un oiseau ?

Par ailleurs, à la fin de certaines interventions, le voyant a vu s’élever la Sainte Vierge vers le ciel. La fonction anti-gravité serait donc incluse dans le système de protection, et déclenchable à volonté ?


Conclusion

Ces Dieux venaient sans doute d’un monde aux caractéristiques différentes de celles de la Terre. Mais ce monde, s’il peut se trouver dans l’univers visible qui nous entoure, et que nous considérons comme le nôtre, peut aussi bien appartenir à une autre dimension.

C’est là qu’intervient ce qui pourrait être alors la primordiale et ultime fonction des croix de vie aux formes différentes dont nous avons le témoignage. Ces objets ne participaient-ils pas à l’intégration et au maintien des Dieux dans notre continuum, et inversement, leurs permettaient-ils de retourner dans leur dimension en toute sécurité ? Des modèles plus puissants équipant probablement leurs engins ?

Un indice peut nous permettre d’avancer dans cette direction. Il s’agit d’un détail survenu lors de l’apparition mariale de L’Ile Bouchard. Cet évènement qui a laissé de marbre les théologiens, apporte en effet un argument en faveur de cette thèse. L’aînée des fillettes offre un bouquet de fleurs à la Sainte Vierge, en lui demandant de l’emporter. La visiteuse refuse, acceptant seulement d’embrasser les fleurs. Ce n’est donc pas la crainte microbienne, ni la valeur du présent qui justifie le refus. On peut alors se demander si ce supplément de transfert n’aurait pas causé des problèmes techniques. Ce modeste bouquet venu de notre monde, risquant de ne pas s’intégrer sans danger pour la porteuse, dans l’autre dimension. à mon sens, il y a là quelque chose à creuser. Ce sont ces petits détails délaissés, qui bien disséqués, pourraient apporter une contribution non négligeable à une ufologie, qui malheureusement stagne parfois trop près du sol, tel un brouillard refusant la percée du Soleil.

Raymond TERRASSE

 

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