Thomas Pesquet en rêve, il l’a confié dès son retour sur Terre. Mais le voyage des astronautes sur Mars attendra, faute de financement, la Nasa l’a finalement reconnu… A défaut de planète rouge, l’agence spatiale américaine fait mine de retourner sur la Lune.
La planète rouge fait rêver. Il ne se passe pas un mois, depuis quelques décennies, sans qu’une annonce dans un colloque international, un article dans une revue technique, un communiqué de presse d’une agence spatiale, ne paraisse, évoquant le futur « premier pas » d’un homme, ou d’une femme, sur la planète rouge. Dernièrement, c’est le Président des États-Unis lui-même, qui, en roue libre, a annoncé le voyage vers Mars avant la fin de son mandat ; avant lui, avec un optimisme qui force l’admiration ou provoque le fou rire, c’est Elon Musk, le patron de Space X, qui a annoncé un million de « migrants » sur Mars d’ici quelques décennies, et, un peu avant encore, une amusante arnaque, Mars One, proposait à ses fans de mourir sur Mars.